Le diocèse de Lausanne (VIe siècle-1821), de Lausanne et Genève (1821-1925) et de Lausanne, Genève e

Aus dem Vorwort:

«[…] Le volume traite l’histoire du diocèse de Lausanne, de ses évêques et de ses dignitaires, formant ainsi une unité thématique. Les premières mentions d’évêques de la région située entre le lac Léman, le Jura et les Alpes (la Civitas Helvetiorum), remontent à la première moitié du VIe siècle; l’évêque résidait alors à Vindonissa (aujourd’hui Windisch AG). Entre 549 et 585, le siège de l’évêque fut peut-être transféré à Avenches et, vers la fin du VIe siècle, sous l’épiscopat de Marius, fixé à Lausanne. Jusqu’à la Réformation (1536), Lausanne demeura résidence de l’évêque. Avant le XIIe siècle probablement, le diocèse avait atteint les frontières qui demeurèrent valables jusqu’à la Révolution française. A part quelques rares paroisses de Franche-Comté, il ne comprenait pas de territoire en dehors des limites de l’actuelle Confédération suisse. La conquête du pays de Vaud par les Bernois en 1536 fut grave de conséquences : des 300 paroisses environ, plus des deux tiers adoptèrent la religion réformée. Fribourg devint le centre de la réforme catholique du diocèse. L’évêque y résida définitivement à partir de 1663. Entre 1801 et 1864, les frontières du diocèse subirent d’importants changements. Elles englobent depuis lors les cantons de Vaud (sans le district d’Aigle), de Fribourg, de Neuchâtel et de Genève. A la suite de l’incorporation du territoire de Genève, le diocèse reçut le nom de diocèse de Lausanne et Genève. Depuis la réorganisation définitive, en 1925, il porte celui de diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
La continuité de l’histoire du diocèse s’exprime dans la conception du volume. On a renoncé à diviser la matière, comme on l’avait fait pour le volume Helvetia Sacra I/3 qui traite l’histoire du diocèse de Genève, en époques d’avant et d’après la Réforme. Cette répartition n’aurait pas permis de tenir suffisamment compte du développement particulier du diocèse aux XIXe et XXe siècles. En outre, ni la Réforme ni la Révolution française n’ont donné lieu à une nouvelle circonscription du territoire diocésain dons son ensemble. D’après le droit ecclésiastique, on ne peut donc parler d’un «ancien» et d’un «nouveau» diocèse de Lausanne. […]»